www.supercinq.fr / Supercinq EBS

Date de Commercialisation :

1987 à 1996

Chiffres de production :

1987 : environ 150 exemplaires

1988 : environ 150 exemplaires

1989 : plus de 200 exemplaires

1990 : 311 exemplaires

1991 : 87 exemplaires

ente 1992 et 1996 : 5 exemplaires


	La société EBS (pour Ernst Berg Systems du nom de son fondateur) située en Belgique transforme déjà quelques BMW Série 6 et Mercedes 500 SEC en cabriolet depuis la fin des années 70.
	Les normes de sécurité poussent les constructeurs à créer des cabriolets avec arceau, Volkswagen Golf, Talbot Samba, Ford Escort et biensûr la Peugoet 205. EBS voyant la remplaçante de la Renault 5 arriver, il arrive à avoir un modèle de présérie avant sa présentation dans l'idée d'en faire un cabriolet sans arceau.


		Avec l'aide du designer français Didier Bussat et de l'Ecole Technique Supérieur d'Eindhoven pour les calculs de rigidité, EBS conçoit un prototype sur base d'une GTS turquoise qu'il présente au salon d'Amsterdam de 1985. Le toit est donc découpé, une capote le remplace, la caisse est renforcée. Le hayon est coupé également et reçoit un système d'ouverture spécifique. L'ouverture du coffre ne peut ce faire que capote en place. Les feux arrière sont abaissés. L'accueil du publique et de Renault est très enthousiaste. Après la rencontre avec Georges Besse (PDG Renault de l'époque) un accord est signé le 7 novembre 1985 pour une fabrication de 25 exemplaires par jour dès l'été 1987. Une nouvelle usine doit être construite à Zaventem à 5 kilomètres de l'usine de Vilvorde. Le contrat prévoit que des caisses semi-complètes doivent être livrées à EBS. En 32 heures EBS effectue les transformations nécessaires avant que les voitures retournent dans la chaîne de Vilvorde pour être finalisées.

La réalité sera tout autre. En effet des modèles de pré-série ne répondent pas aux exigences de norme de Renault, de plus suite à l'assasina de Georges Besse, le nouveau PDG Raymond H.Levy ce montre moins favorable au projet.

En mars 1987 est annoncé la fin de la production des Super5 à Vilvorde. Ceci signe l'arrêt du contrat et du soutien logistique avec RIB (Renault Industrie Belgique).


	Malgré cette décision, EBS décide de continuer l'aventure seul en partant sur des voitures complètes. Il faut les désosser pour les transformer, les repeindre et les remonter. Toutes ces opérations prennent beaucoup plus de temps, environ 68 heures par voiture.


	Environ 150 voitures sont finalisées en 1987, idem en 1988, et plus de 200 en 1989.


		En 1990 une seconde génération améliorée voit le jour. Les modifications portent sur la rigidité de la caisse, un hayon réhaussé qui peut désormais s'ouvrir capote ouverte, les feux arrières remontent au niveau de la supercinq d'origine, des bandeaux plastiques sont rajoutés en partie haute et les portières avant reçoivent des déflecteurs d'air améliorant ainsi le guidage de la vitre. Avec la sortie de la Clio, EBS construira un prototype sans arceau également mais aucune production n'en découlera. 311 Supercinq cabriolet sortiront de l'atelier en 1990, et 87 en 1991. C'est la fin de production pour EBS qui a trouvé une autre base à modifier en cabriolet, ce sera la Lada Natacha. Entre 1992 et 1996, 5 dernières Super5 seront modifiées, surement des commandes spéciales.


	Hors pré-série, se seront 870 Supercinq Cabriolet qui auront été produites: C, L ou Five = 23 Campus = 112 TL ou TR = 72 GL Van (GB) = 1 GTL = 12 SL, Spring ou GTS = 139 GTR = 180 GTE = 19 TSE = 3 GTX = 135 Exclusiv (D) = 5 Baccara = 29 Automatic = 14 GT Turbo = 106 Diesel (Five, SD, GTD) = 12 non précisé = 8 Entre 1992 et 1996, 5 dernières Super5 seront modifiées, surement des commandes sépciales.