Projet 140 logo

C'est au printemps 1978 que le projet 140 est lancé. Ce projet a la lourde tache de remplacer la très charismatique Renault 5. Pourtant à cette époque la r5 est en tête des ventes de voitures en France et elle n'a pas encore sa version 5 portes.

Néanmoins, un projet est long donc il faut songer à sa remplaçante. Le cahier des charges est clair : il faut garder les boucliers en plastique qui ont fait l'image de la r5, de plus le bouclier arrière doit empiéter sur le hayon pour éviter d'écailler la peinture de celui-ci.

proto Jardin

En réalité ce sont des prototypes de VBG (véhicule bas de gamme) qui vont servir de base au projet 140. Beaucoup de maquettes vont être réalisées mais à chaque test la clientèle rejette ces propositions. L'image de Supercar est tellement forte qu'elle balayait tous les projets même meilleurs. Ainsi le projet 140 enfantera le plus grand nombre de maquettes à l'échelle 1 de toute l'histoire de la régie.

 
  VBG
VBG
 

Un projet donc couteux qui amènera Bernard Hanon à faire appel à Marcello Gandini.

Gandini est l'homme du moment : on lui doit entre autres la Lamborghini Countach. Le projet de Gandini était une solution logique : moderniser les lignes de la Renault 5. La clientèle ne veut pas plus qu'une r5 bis. La Supercinq est née ainsi : comme une r5 en mieux.

Dessin X40
 

La maquette en plâtre et le prototype définitif serviront pour contruire l'outillage nécessaire à la mise en production finale

Prototype final
 
 

4 Octobre 1984, cette Supercinq TSE Grenade pose fièrement sur le stand Renault du Mondial de Paris. Sur un large stand, la Supercinq est à l'honneur et ça ce remarque. Notemment grâce à une maquette géante. Sur le stand nous retrouvons des TL, GTL, TSE en Grenade et Turquoise (le teinte phare du lancement) mais aussi la GT Turbo en configuration Coupe.

 
TSE au salon
 
            
 
 

Une maquette géante placée sur le stand permet aux visiteurs de ne pas louper la nouvelle venue. A l'intérieur, les spécifications techniques de la Supercinq sont présentées, on y retrouve un ensemble complet comprenant berceau, train avant et groupe moto-propulseur

Une demie caisse montre l'architecture, des dessins expliquent la fabrication robotisée.

 
   
 

A l'extérieur du salon, une armée de Supercinq GTL attendent les journalistes et les visiteurs pour des essais.

 
 

La Supercinq sera fabriquée dans plusieurs usines : Flins (FRANCE), Billancourt (FRANCE), Dieppe (FRANCE), Haren-Vilvoorde (BELGIQUE), Novo Mesto (Slovénie), Valladolid (Espagne) et Setubal (PORTUGAL).

Les chaînes sont largement robotisées. Elles se composent des différentes étapes : l'emboutissage et la soudure de la caisse nue, protection et peinture de la caisse, assemblage mécanique-intérieur-extérieur, contrôle et essai.

 
 

Soudure du pavillon

Soudure des portes

 
 

Cataphorèse

Peinture

 
 

Etuve et séchage

Etuve et séchage

 
 

Montage groupe motopropulseur

Mariage avec la caisse

 
 

Habillage intérieur

Habillage intérieur

 
 

Montage du train arrière et réglage du répartiteur

Contrôle final

 
 

Sortie de ligne. Photo du 1er juin 1987 mélant les dernières phase 1 avec les premières phase 2

 
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